L’UNION DES LUBÀ

N’est-il pas universel, le mot « Lubà » ?

Il est allemand, anglais, arabe, biélorusse, français, hébreu, lubà et persan ; il l’est par lui-même ou par ses dérivés ; il l’est par ses avatars ! Il y a lieu d’y penser, chaque fois qu’on dit « my love » ! Il y a lieu d’y penser quand on conclue la « paix des braves » !

Partout, il véhicule le même sens de « buter à quelque chose, se passionner pour quelque chose, aspirer à être plus, aspirer à avoir plus, se prendre en charge, être promoteur, être l’élite, être la cheville ouvrière, tendre vers un idéal, être un battant, être un améliorant, clamer son indignation, … ».

Il est universel comme l’est, également, le mot « bantu » : celui-ci désigne, en lubà, tous les êtres humains de la planète, indistinctement ; sa restriction aux peuples d’Afrique centrale est le fait des langues étrangères. Mais la restriction ne joue pas, en ce qui concerne le mot « lubà ».

Il frappa les Allemands Pogge et Wissmann, qui précédèrent les Belges en Pays Lubà. C’est avec leur recueil des contes lubà, qu’ils alertèrent les Belges, qui arrivèrent avec des plans bien établis : démembrement de l’autorité, ethnification des populations, pas de partage de pouvoir, ravir la culture, ravir la langue, pas d’écoles, évangélisation de la mortification, répressions des rébellions, relégations de masse, dispersion des initiés aux quatre coins, …, en application des principes « divide ut imperare » et coloniser un peuple c’est « anémier sa culture », « décimer son élite ou la déporter » et « asservir sa cheville ouvrière ».

L’indépendance, proclamée le 30 juin 1960, n’a pas mis fin à l’entreprise belge. Celle-ci continue à faire son œuvre tant que nous nous adonnons au jeu, bête et méchant, qu’elle nous a inculqué : celui de l’ethnification de nos populations. Et, les spasmes s’amplifient, prémices de l’explosion du pays bien-aimé, car l’ethnification c’est la mutilation de notre « âme-Bâ », notre énergie de dialogue, de brassage et de métamorphose, l’âme-Bâ, « qui nous relie, entre nous, à nos aïeux et à nos enfants », l’âme-Bâ, qu’elle a émiettée : en « Bâ-Kongo, Bâ-Lubà, Bâ-Ngala, Bâ-Swahili, … ».

Aujourd’hui, le pays bien-aimé, partout infiltré, fissuré, truffé de mafias, saigné à blanc, …, en appelle à notre cohésion, à notre union, à la reconstitution de notre âme-Bâ, en rempart de son unité et de notre sauvetage.

Ce manifeste ouvre le débat, sur le fond de notre vraie histoire et non sur l’histoire ethnifiée ; il s’évertue à nous ouvrir les yeux : nous, qui aspirons à la paix et au développement, nous, tous descendants de l’Égypte antique, assoiffés de renaissance, tous juifs. Il développe des arguments percutants, choisis pour nous convaincre, que le divin est en chacun d’entre nous : en toi, en moi, en elle, en lui, en vous, en nous, en eux et en elles et que congolais, sommes, tous, Lubà, pour un sou.

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